A dire ou ne pas dire pendant la maladie d’Alzheimer

Vos proches : papas, mamans, tantes, ou oncles ; vous vous voyez autant que possible pendant des repas familiaux et vous vous appelez pour prendre des nouvelles, parler, plaisanter ensemble, suivre parfois leur rendez-vous médicaux, et échanger sur leurs thérapeutiques qu’ils pourraient avoir en cas de maladie d’Alzheimer

Il y a trois stades d’Alzheimer :

  • léger,
  • modéré et
  • sévère

Les symptômes variables peuvent être :

  • l’agressivité,
  • le sommeil difficile,
  • être désorienté,
  • les pertes de poids,
  • l’anxiété,
  • la paranoïa,
  • l’attention amoindri,
  • les vertiges pour se déplacer,
  • l’indifférence de plus en plus présente,
  • des difficultés à écrire,
  • la mémoire amoindrie,
  • la dépression,
  • la démence,
  • les troubles de la déglutition,
  • moins communiquer
  • et des troubles des capacités motrices.

Les dispositifs de communication efficaces avec un patient atteints de la maladie d’Alzheimer évitent les ruptures familiales. Les possibilités de se comprendre peuvent se faire plus rares.

Éviter qu’une communication Alzheimer impossible s’installe

Accompagner les aînés peandant Alzheimer

Communiquer avec un personne atteinte d’Alzheimer est compliqué et primordial pour la famille, le proche concerné, l’entourage entier, car cette maladie neurodégénérative irréversible atteint le cerveau et les fonctions intellectuelles : écrire, parler, s’organiser, se souvenir, travailler

Alzheimer touche les personnes âgées ou jeunes et en général l’entourage vit avec le patient les stades de cette maladie. La famille, confrontée à cette maladie compliquée, devient un accompagnement et un soutien.

Parler et interagir avec une personne atteinte d’Alzheimer

Poursuivre les échanges et une écoute est parfois difficile. Il y a des stratégies à adopter sur soi-même : calme, écoute, répétition, patience. L’accompagnement et la protection ne sont ni de tout repos ni faciles par rapport au dépassement qu’Alzheimer fait vivre.

Être aidé et se former pour garder le contact avec le patient est essentiel. Il s’agit de de privilégier :

  • la compréhension,
  • l’écoute active,
  • la sérénité
  • et les accompagnements des professionnels de santé.

Les premières modifications de communication au début d’Alzheimer

Démence - Alzheimer

Les premiers signes d’Alzheimer sont des troubles légers qui passeraient inaperçus ou pourraient être mis sur le dos de la prise d’âge. Ils concernent l’audition et la recherche d’un mot. Ces troubles sont des réactions banales qui passeraient presque à la trappe aux yeux des proches

Toute prise d’âge, ou même toute personne jeune ou âgée peut oublier sa journée de la veille, son repas du midi et a besoin d’y repenser et se concentrer pour s’en souvenir. L’entourage tel un radar peut voir ces troubles lorsqu’ils deviennent de plus en plus récurrents et isoleraient progressivement la personne des discussions.

9 signes de la maladie d’Alzheimer sur la communication

Vous voulez prendre soin de votre proche. Un patient atteint d’Alzheimer et sa famille au complet voit les barrières communicationnelles s’installer. Voici des stratégies et détails quotidiens pour avoir de bonnes conversations et savoir à quoi s’attendre. Votre proche pourrait avoir :

  • des oublis d’un fait étant survenu récemment ou la veille. Il s’agit d’une perte de mémoire épisodique
  • Vous voulez l’aider, mais il ne réussit pas à apprendre une nouvelle chose.
  • Votre proche ne retrouve pas ses mots, hésite et se perd pour dire son discours. Aidez-le parfois en lui montrant les objets « Tu as soif, prends la bouteille d’eau » en la lui montrant
  • La personne dit des détails sur ce qu’il veut pour vous le faire deviner ou répète les mêmes questions. Votre attention, aides et réponses sont les bienvenues. Vous pouvez aussi l’assister sous la forme d’un jeu
  • Le proche peut moins participer aux discussions par lassitude de ne pas s’y retrouver. Il est peut-être plus discret pendant le repas par exemple.
  • Votre proche oublie et se trompe sur des repères datés sur sa vie ou historiques. Mieux vaut ne pas noter son erreur, passer à autre chose et ne jamais le questionner sur son passé
Oublis pendant Alzheimer
  • Il a oublié votre visage et ne vous reconnaît pas aujourd’hui. Cette situation est frustrante pour l’un comme pour l’autre. Il s’inquiète, vous êtes désemparé. Il y a 9 attitudes à prendre :
Accompagner ses proches pendant Alzheimer
  • 1/ s’assoir à coté,
  • 2/ le rassurez,
  • 3/ réconfortez votre proche,
  • Le patient ne reconnait pas ses troubles et peut se méfier. A son sens, il n’est pas maladie. Pourquoi avoir donc des soins ? Il se défend, et met ses troubles sur le dos de la vieillesse par exemple. Il se protège aussi. Vivre, revivre puis revivre son handicap est aussi une souffrance
  • Le patient peut avoir des difficultés à mener un raisonnement logique

9 exercices naturels d’entraînement sans médicaments

Reconnaître ces diverses évolutions progressives permet de prendre soin de la personne souffrant d’Alzheimer, et de conserver l’équilibre, le bien être, le mental ainsi que les relations sociales quelle que soit la méthode employée.

Entretenir et stimuler les capacités intellectuelles du patient a trois avantages :

  • maintenir sa confiance en lui,
  • l’accompagner physiquement et émotionnellement dans son quotidien,
  • maintenir son autonomie.

L’anxiété et la déprime sont ainsi amoindris ; son identité, sa débrouillardise et ses atouts sont mis en valeur. Loisirs, rires, exercices se combinent aisément et divertissent pendant ces traitements naturels qui stimulent les compétences cognitives du malade au moyen d’exercices sur :

  • l’attention sur la durée et dans un environnement
  • organiser, planifier, prioriser, adapter, évaluer, s’auto-critiquer et responsabiliser ses actions
  • les habilités à parler et utiliser des constructions grammaticales
  • la perception des objets : angles, distances, déplacement
  • reconnaître des objets avec ses différents sens comme la vue principalement, l’ouïe, ou le toucher
  • lire, écrire, choisir sa syntaxe, sa ponctuation, organiser son texte, et son vocabulaire
  • travailler et conserver sa mémoire sémantique et des savoir-faire
  • garder la mémoire du travail et exécuter des mouvements pratiques tel que monter un meuble
  • travailler la vitesse de traitement de l’information

Choix, interdictions et outils de communication pendant Alzheimer

La sérénité, une ambiance agréable, de la sécurité, de la sympathie, de l’affection, de la clarté sont importants et gardent une bonne relation dans votre entourage lorsqu’un proche souffre d’Alzheimer. Communiquer peut se faire par téléphone, en visio conférence, au cours de repas. Entretenir des discussions, c’est aussi écouter activement, apaiser, être disponible. Il est recommandé d’être toujours patient, et d’apprendre à contenir ainsi que gérer ses propres émotions

A l’inverse ; se presser, infantiliser, critiquer, rabaisser la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sont des choses à éviter de faire ou dire. Il n’est pas nécessaire de se culpabiliser non plus lors d’une maladresse. Alzheimer impacte le quotidien, les comportements du patient que ceux des proches.

Établir une conversation verbale sereine

Le patient atteint d’Alzheimer n’a pas toujours conscience de sa maladie. Anxiété, paranoïa et déprime peuvent faire partie de ses souffrances psychologiques. La proximité et la présence conservent un équilibre et des relations le plus longtemps possible

La communication ainsi qu’éviter l’isolement du malade, sont une attention à développer envers le patient. Il y a aussi :

  • ne pas ignorer la personne et échanger sur elle comme si elle n’était pas présente à côté de vous
  • éviter les discussions à plusieurs
  • éviter les sujets multiples et avis contradictoires,
  • favoriser la concentration
  • éviter les changements de sujets intempestifs
  • être alerte pour privilégier sa concentration et sa participation
  • engager des discussions simples, qui font rire et le regarder dans les yeux,
  • se mettre à sa hauteur pour parler soit en face à table ou au même niveau
  • soutenir sa parole en lui montrant les objets en même temps que nos conseils ou remarques.

Établir une communication non verbale

La communication et bonnes pratiques d’échanges verbaux sont vos outils dans ces circonstances déstabilisantes grâce à une communication non verbale sécurisante et rassurante. Il serait nécessaire de :

  1. établir un contact visuel pour engager une discussion et définir le groupe d’échange
  2. utiliser le toucher thérapeute sans être intrusif en touchant l’épaule, prenant des les bras ou saisissant doucement les mains du patient
  3. s’assoir côte à côte
  4. mettre de préférence ses paumes de mains vers le haut
  5. sourire beaucoup
  6. utiliser des phrases très simples
  7. changer de sujet

Paroles, mouvements ou comportements à s’interdire

Votre proche s’est perdu dans son discours. Il ne se reconnaît pas dans le miroir et s’inquiète. Il ne reconnaît pas son chez lui et vous demande de la ramener à sa maison. Il vous demande où est votre mère déjà décédée

Ces diverses situations peuvent survenir chez les patients qui ont Alzheimer et leur générer du stress, de l’inquiétude ainsi que leur faire revivre des souffrances et des tristesses d’un deuil par exemple. Soignants, associations, hôpitaux accompagnent précisément sur ce quotidien difficile qui requiert de ne jamais se braquer et bien penser au patient. Voici une liste à complètement éviter :

  1. ne pas croiser les bras
  2. ne jamais attaquer le patient sur ce qu’il dit, le juger en lui disant c’est mal ou lui dire qu’il a tort
  3. ne pas contredire si elle se trompe
  4. ne jamais lui demander si il-elle se souvient de tel personne ou tel événement
  5. ne jamais parler d’un décès proche ayant eu lieu
  6. ne pas parler de sujets sensibles qui pourraient contrarier
  7. éviter autant que possible de parler du passé

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Touchant le cerveau, la thérapeutique pour la famille, les proches, les patients et les soignants ; c’est d’accompagner, être proche, de mettre en confiance et d’adapter sans cesse ses dispositifs de communication, ses astuces, ses pense-bêtes, et du pratique pour penser au patient atteint d’Alzheimer, veiller sur ses rééducations orthophoniques et psychomotrices, suivre sa kinésithérapie et détente, et enfin penser à son adaptation, son autonomie, et ses fréquentations privées

Mes sources

Les fonctions cognitives, Autonome à domicile, Fondation Alzheimer, Cairn, Capretraite, FranceA

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E REPORTER SANTE® – Service rédaction- Elisabeth Righini righini.elisabeth@gmail.com _ E-REPORTER- SANTE – Avril 2023

Par elisabethrighini

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